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Frédérique Marion, chercheuse au CNRS, explique les ondes gravitationnelles aux lycéens

Par Bernadette Frerot, publié le vendredi 29 mars 2024 09:06 - Mis à jour le vendredi 29 mars 2024 09:06
L’intervention de Frédérique Marion a permis aux élève s de poser des questions

Frédérique Marion, chercheuse au CNRS était mardi 26 mars face aux élèves de première et terminale du lycée Jean-Monnet ayant choisi la physique chimie comme enseignement de spécialité. Dans le cadre de l’Année de la physique, le dispositif “Mise en relation CNRS Étonnants infinis - Étonnante physique !” permet de mettre en relation des chercheurs du CNRS avec les lycéens. Cette rencontre a été possible grâce au corps d’inspection de physique de l’académie de Grenoble.

Elle a d’abord présenté le Laboratoire d’Annecy de physique des particules (LAPP), son lieu de travail en étroite relation avec le CNRS et l’Université de Savoie Mont-Blanc (USMB).

Après avoir précisé les différents métiers de la recherche et les études nécessaires, elle a expliqué les ondes gravitationnelles, principal objet de ses recherches actuelles. Elle a ensuite répondu aux multiples questions des élèves sur ce phénomène, résultat de l’explosion d’une étoile, de la collision entre deux étoiles à neutrons, ou de la fusion de trous noirs. Pour détecter ces ondes, il n’y a que quatre interféromètres terrestres situés aux États-Unis, au Japon et à Virgo (Italie) avec lequel le LAPP collabore. Les élèves se sont étonnés de l’emplacement de ces interféromètres dans des régions à forte activité sismique (Italie et Japon). Ils ont également questionné la chercheuse sur la provenance des trous noirs, leur ancienneté, leur coalescence. La troisième génération d’interféromètres devrait permettre de détecter des signaux encore plus lointains, le phénomène le plus proches d’ondes gravitationnelles observées ayant son origine évaluée à cent millions d’années-lumière.

Frédérique Marion a apprécié l’intérêt de l’assistance et sera aussi disponible pour un encadrement des élèves volontaires de terminale pour traiter une question du grand oral comptant pour le bac.

Photo Le DL/P-L.Z.